31 janvier 2007

PANIERS

Tronçonneuse enragée, serpe guillotine, scie de la scie, choc du merlin frappeur.
Le bois coupé gît dans le bois tressé, sas avant le feu.
La bûche achève de se sécher à la chaleur de ses sœurs.
L’âme du bois passera dans les pommes de terre au four,
la flamiche aux poireaux, puis dans le goudron noir, la fumée grise.

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bois à fendre, coins et merlin en action, aligner et empiler et mains parfumées au chêne. Prendre une photo et mal au dos. Admirer les stères bien rangées et reprendre une photo, mais le dos toujours douloureux. Et l'hiver flammes ardentes à réhauffer nos vieilles carcasses.

9:13 PM  
Anonymous Anonyme said...

A table !!

11:44 AM  
Blogger Lucien Suel said...

Merci pour le poème et pour l'invitation. Dans les deux cas, je me suis régalé.

11:37 AM  
Anonymous Anonyme said...

Mon bonheur révé, qu'un vrai de vrai écrivain écrive, ça c'est normal, mais qu'il écrive un beau texte sur une de mes photos. Mais sont-elles...Moi j'suis trop inculte pour prétendre écrire quoi que c'immagine (et trop paresseux ausi sans doute). Elle a de la chance Josianne, surement le mérite-t-elle !!!

8:44 PM  

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