face au ciel
Face au ciel, les têtes mortes se dessèchent au bout des piques ;
le tas de cendres stagne dans le vent, livide lieu du crâne.
Quand la neige aura fondu, la colline sera encore grise et noire ;
l’opacité du suaire aura même fait jaunir, voire pourrir les graminées.
3 Comments:
je regarde les photos, je lis les textes, et éprouve ce sentiment de verticalité : la montagne et le ciel s'interpénètrent, ne formant qu'un seul et même plan sur lequel les tiges se détachent comme un vent de poésie, cette photo et son texte se méditent l'un l'autre, avec la distance idéale qui permet de se regarder l'un l'autre, dans le respect de l'amour...
je balbutie des mots qui n'ont pas la force poétique du regard qui enchâsse le paysage ni celle des mots du poète,
merci à vous deux de nous faire partager ce dialogue amoureux entre la photo et le texte.
Amel Zmerli
C'est une joie rare d'être aussi bien compris. Merci.
L.S.
Merci à vous.
Je m'efforce seulement d'agrandir mon oeil intérieur après avoir longtemps médité dans un aller retour permanent deux présences qui se répondent depuis leur intimité propre. La rectitude du regard se réfléchit dans la justesse du mot. Plus je regarde et plus je lis, et plus il me semble que la photo et le texte vievent de leur propre vie, ensemble.
Bien à vous (deux),
Amel
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