26 juillet 2006

dans le jardin

Dans le jardin à l’abandon, l’ombre glisse entre les souches.
Tous les jours, le vieux jardinier arrose le pied des arbres morts.
Son existence est une noria sans fin : remplir, monter, vider, descendre, remplir...
Il est déjà mort. Il se reposera, peut-être, après la guerre.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Choisir , ne pas choisir , être dans l'instant du temps qui passe sans nous demander son avis ...le tremblement , la petite hésitation nous garde en vie et le travail des Suel aussi .

10:43 PM  
Blogger Lucien Suel said...

Très touchés. Merci.
L & J Suel

9:27 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home