dans le jardin
Dans le jardin à l’abandon, l’ombre glisse entre les souches.
Tous les jours, le vieux jardinier arrose le pied des arbres morts.
Son existence est une noria sans fin : remplir, monter, vider, descendre, remplir...
Il est déjà mort. Il se reposera, peut-être, après la guerre.
2 Comments:
Choisir , ne pas choisir , être dans l'instant du temps qui passe sans nous demander son avis ...le tremblement , la petite hésitation nous garde en vie et le travail des Suel aussi .
Très touchés. Merci.
L & J Suel
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